
Le fruit du travail, la reconnaissance du mérite. Après sa distinction dans l’Ordre de Mérite National de la Côte d’Ivoire en 2020, le Président Directeur Général de Kaera cosmétique vient encore de glaner un autre laurier. Il s’agit Cette fois de l’Ordre National du Mérite Industriel.
<< Je suis honoré d’annoncer ma distinction , une reconnaissance qui vient s’ajouter à celle reçue en début 2020. Vive la reconnaissance de l’État envers les jeunes industriels.
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à notre ministre de tutelle, Dr Souleymane Diarrassouba, pour son soutien constant, ainsi qu’à symboliquement recevoir cette distinction de la main du gouverneur de la BCEAO, Jean Claude Brou, qui fut notre ministre de tutelle lors de mes débuts.
Ils m’ont soutenu de manière indéfectible, sans me connaître ni aucune recommandation, simplement parce qu’ils ont cru en mon projet, grace à leur qualité d’homme d’État>>, a-t-il réagi.
En huit ans, Fodé a réussi à hisser sa petite entreprise dans le top 10 des industriels de l’hygiène et de la cosmétique en Côte d’Ivoire. Diplômé en comptabilité et en gestion des entreprises de l’Institut africain d’administration et d’études commerciales (IAEC) de Lomé, au Togo, Fodé Yattabaré a créé sa société en 2009 avec un capital de 1 million de F CFA (environ 1 500 euros).
« J’ai commencé par fabriquer du savon. J’étais à la fois le patron, le commercial et l’ouvrier, et mon appartement servait aussi de bureau et de site de production, raconte-t-il. J’avais installé l’atelier de fabrication dans mon salon, ma chambre servait de bureau dans la journée et la troisième pièce, de salle de stockage. » Aujourd’hui, l’usine, le laboratoire, les bureaux et le show-room occupent plus de 3 000 m2 sur la zone industrielle de Yopougon.
Kaera Cosmetics commercialise douze gammes de produits (dont « Miracle Jeune », la star) en Côte d’Ivoire, où ils sont distribués notamment dans les supermarchés du groupe Prosuma, ainsi que dans différents pays d’Afrique, d’Europe, en Amérique du Nord et en Australie, à travers son propre réseau. Son capital est passé à 75 millions de F CFA, elle se développe au Nigeria et en RD Congo, et ses résultats permettent à son jeune patron d’investir davantage.